Le loyer constitue la contrepartie de l’occupation de l’immeuble. La question relative au non-paiement du loyer est source de conflit entre le propriétaire et le locataire. Autant que possible, il faut chercher des solutions pour l’éviter. Mais, si malgré tout, le problème se pose, il faut savoir quelles mesures prendre.
Comment l’éviter ?
Quelques pratiques permettent d’éviter au mieux les problèmes de non-paiement du loyer. Le propriétaire doit, avant la signature du bail, vérifier la fiabilité du locataire. Il peut, entre autres, vérifier les antécédents du nouveau locataire. Il peut aussi vérifier les bulletins de salaire ainsi que toutes justifications de revenu pour savoir si les ressources du locataire peuvent recouvrir la valeur du loyer.
Opter pour un virement automatique constitue aussi une option sécuritaire pour les deux parties. Après avoir fixé la date de prélèvement et le montant, une autorisation spéciale de prélèvement doit être remplie par le locataire.
Le propriétaire peut aussi souscrire une assurance contre les loyers impayés. Certes, cela demande quelques démarches en plus, mais cela offre une sécurité incontestable pour le propriétaire. Il est aussi important de noter que la prime d’assurance « impayé de loyers » est déductible du revenu foncier.
Comment faire face ?
Avant tout, il faut noter qu’un bon compromis vaut mieux qu’un mauvais procès. En cas de retard dans le paiement du loyer, surtout le propriétaire doit agir au plus vite. Malgré le défaut de paiement, il doit tenter une approche à l’amiable. Dans le cas où le locataire se trouve dans l’impossibilité de payer le loyer, le propriétaire peut, entre autres, demander un apurement formalisé par écrit. Le locataire, de son côté, peut demander d’étaler le paiement du loyer sur quelques semaines. Il peut également demander une aide financière en s’adressant à une assistante sociale du CCAS de la commune.